Sujet Terminé - Comment se concentrer ? [PV Maddison]

Vous ne verrez jamais Hermione sans ses livres de cours. Et aujourd'hui n'échappa pas à la règle. C'était le week-end et comme tous les week-end, il n'y avait pas cours. Mais cela n'empêchait pas de ne pas travailler. Dès la fin du petit-déjeuner, la jeune sorcière avait attrapée quelques uns de ses livres scolaires, une plume et l'encrier puis elle était descendu dans la Grande Salle. Elle avait gardée l'uniforme réglementaire. Depuis le septième étage et le rez-de-chaussée, il y avait de la route. Mais ça ne découragea pas la demoiselle. Elle avait prit l'habitude de passer dans les escaliers mouvant. Ce qui n'était pas le cas lors de sa première année. Elle se rappelait combien elle avait mal au coeur à chaque fois que les escaliers bougeait. Mais depuis, son mal avait guérit et elle n'hésitait plus à prendre ces escaliers. Même si les couloirs et les passages secrets étaient souvent plus rapide à prendre que les escaliers. Enfin bref. Elle finit par arriver dans le hall. Des groupes d'élèves discutaient à l'entrée. Hermione passa devant eux et alla s'assoir à la table des Gryffondor. Il y avait encore des traces du petit-déjeuner sur la table et des élèves qui n'avaient pas bougés et qui parlaient avec des amis. Ce n'était pas très pratique pour se concentrer mais peu importe. La jeune femme posa ses affaires sur la longue table en bois et prit place sur le banc.

Aux autres tables, c'était pareil. Des élèves étaient restés pour parler entre eux ou pour finir leur repas en arrachant de la nourriture aux plats qui disparaissaient petit à petit. Ils étaient tous habillés différemment. Certains avaient gardés l'uniforme, d'autres c'étaient habillés avec des habits de tous les jours.

Hermione tenta de se concentrer. Elle n'avait pas tellement la tête à ça aujourd'hui. Surtout avec le brouhaha des discutions. Elle poussa un soupir. Si elle voulait rendre ce devoir à toi, elle devait trouver de la concentration. Il ne lui restait pas beaucoup de lignes à écrire pour conclure le travail. C'est armée de courage, qu'Hermione attrapa sa plume et la plongea dans l'encre noir. Elle resta un moment immobile à réfléchir. Elle enleva la plume, maintenant inondé d'encre, de l'encrier et marqua une phrase sur le papier. Elle reposa sa plume et feuilleta le manuel qu'elle avait prit.

Miss Granger lisait attentivement les paragraphes du livre quand on l'interrompit. Qui pouvait bien l'embêter ? Ce n'était sûrement pas ses deux amis puisqu'ils étaient partis sur le terrain de Quidditch. Peut-être Ginny ou Luna, peut-être Neville... Elle avait tellement de possibilité. Et puis comme faire semblant de ne pas avoir entendu ce qu'on lui disait lui semblait complètement impolie, elle se retourna et croisa le regard d'une personne qu'elle ne connaissait pas vraiment. Elle avait dû le voir dans les couloirs car son visage lui disait quelque chose.

- Il était un petit Justin euh, il était un petit Justin euh…

- Roh Justin la fermes ! Tu commences à m’énerver !

- Il était un petit Justin euh…

- Qui n’avait ja-ja-jamais naviguer oh éh oh éh…

- Ca suffit ! tu m’énerves, DEGAGES ! Degages ou je te jure que je te lance le premier sort venu !!!

- Tiens, mais ne serait-ce pas Granger ? Je crois que tu as perdu ton rouquin, il me semble qu’il vient juste de se ramasser la figure de son balai… Remarque avec sa tête, il n’aura pas besoin de l’infirmerie pour dire que ce n’est pas beau… En même temps, je me demande si tu lui sera utile avec tes bouquins dans cette salle…. Toute seule….

Hermione leva donc le visage vers l'importun. Bien sûr qu'elle l'avait déjà vu ! Elle avait reconnu quelques secondes après une des Serpentard. Pourquoi toutes les personnes de cette maison venait l'embêter ? Elle devait les attirer. Elle poussa un soupir. C'était sûrement parce qu'elle trainait avec celui qui avait survécu au sort de la mort. Elle aurait aimée, ne serait-ce que quelques heures, avoir la paix. En plus, elle ne pouvait pas supporter les Serpentards. Ils étaient vantards et ils se croyaient au-dessus de tout. Mais ils étaient au même niveau que tout le monde. Et même un peu plus bas pour certains. Cela faisait six ans qu'elle devait entendre les railleries de cette maison et six ans qu'elle répliquaient. Elle allait finir par s'énerver. Hermione ne pouvait pas voir un certain Serpentard, ce Drago Malefoy qui était encore plus insupportable que les autres. Il n'aimait Miss Granger parce qu'elle était de parents moldus et parce qu'elle était forte dans toutes les matières. Et il les cherchait constamment pour se moquer d'eux. Elle se rappelait du jour où elle lui avait mit un coup de poing. Ca avait été... libérant. Elle recommencerait avec plaisir.

Elle écouta ce que cette Serpentard avait à lui dire. Hermione ne prenait plus la peine de retenir les prénoms. A quoi cela servirait ? Ils étaient tous semblables. Et heureux de l'être. La jeune femme faisait allusion à Ron. Si quelqu'un d'autre d'une maison différente était venir lui dire qu'il était tombé de son balai, Hermione s'en serait inquiétée. Mais d'un Serpentard... Elle avait dû mal à le croire. Qu'est-ce que ça lui apporterait d'aller lui annoncer que son rouquin d'ami avait fait une chute ? Elle crut entendre une menace se formuler implicitement. La Gryffondor plissa des yeux. Elle n'avait aucunement peur d'elle. Si elle se mettait à s'enfuir à chaque fois qu'on l'approchait, elle ne pourrait plus vivre. Hermione lui adressa un sourire froid. Elle lui adressa la parole sur un ton d'indifférence.

- Oh, tu sais, Ron est un grand garçon. Et puis, il y a sûrement des personnes saines d'esprits qui viendront l'aider si besoin. Il n'aura pas besoin de moi pour se trainer jusqu'à l'infirmerie.

Elle haussa les épaules et se retourna vers ses livres. Elle fit mine d'écrire quelque chose sur sa feuille. Elle savait que ça ne suffirait pas à la chasser. Ce genre de personne n'était pas du genre à s'enfuir sans avoir essayer plusieurs fois d'attaquer. Elle connaissait le sujet. Elle avait déjà "affrontée" un certains nombres d'élèves comme ça. A partir d'aujourd'hui, elle était décidée à rester travailler dans la salle commune des Gryffondors. C'était le seul endroit à peu près tranquille où elle pourrait travailler tranquillement et être à l'abri de perturbateurs. Hermione arrêta d'écrire et se tourna vers la jeune femme. Elle avait déjà entendu parler de son frère un peu débile et qui se comportait comme un enfant de six ans. La pauvre ! Elle devait avoir des difficultés à le supporter. Hermione n'en demandait pas moins. Ses ennemis n'avaient pas de pitié pour elle, pourquoi en aurait-elle pour eux ?

- Tu devrais t'occuper de ton pauvre frère. Il a besoin d'une soeur aimante et qui le comprenne.

Hermione désigna le garçon concerné avec sa plume. Elle hocha la tête et reprit son travail. Elle s'attendait déjà à une contre-attaque. Ce n'était que le début de leur conversation, si on pouvait appeler ça une conversation, d'ailleurs. Ce n'était que le début de leur conversation, si on pouvait appeler ça une conversation, d'ailleurs. La Gryffondor n'aimait pas tellement échanger des piques avec d'autres élèves. Moins tu as d'ennemis, mieux c'est. Mais elle n'y pouvait rien. Elle n'allait pas rester les bras croisés, à attendre que ça se passer. En plus, ça avait pour effet de la défouler. Alors, autant en profiter.

- Tu permets ? Merci.

- Nan c’est vrai, faudrait vraiment pas qu’on vous soupçonne de quelque chose c’est bien d’être loin de lui… Hum et puis c’est mieux de traîner toute seule dans des livres, ça te permets de mieux rester seule…

- Oh merci mais tu sais, Justin est un grand garçon bien grand ! Même plus grand que moi tu vois, comme ça il reste avec ses potes et moi je viens voir les gens qui sont tout seuls, comme toi…. Faudrait pas que tu restes trop toute seule, après on vient dire que Serpentard est la pire des maisons !

Hermione ne se soucia même pas de Maddison quand elle prit place à côté d'elle. Elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait tant qu'elle ne martyrisait pas les premières années ou qu'elle utilise sa baguette, ou... . Elle avait un adjectif sur le bout de la langue pour qualifier la jeune femme. Hermione se demandait si elle devait capituler et ramasser ses affaires en quatrième vitesse pour se réfugier ailleurs. Non, elle ne pouvait pas. C'était la table des Gryffondors et cette élève était une Serpentard. Si une des deux devait partir se serait la Serpentard. Elle n'allait sûrement pas la laisser gagner. Elle pouvait toujours parler, elle n'en avait rien à faire. Miss Granger la fusilla du regard. Enfin non, elle n'en avait pas tellement rien à faire. Pour un coup, personne n'avait à soupçonner quelque chose. Qu'est-ce que c'était encore ces histoires ? Elle n'avait pas envie de le savoir et ça montrerait à Maddison qu'elle s'intéressait à ce qu'elle disait. La sorcière de Gryffondor posa sa plume sur sa feuille et se tourna vers la brunette. L'envie d'utiliser sa baguette contre Maddison lui traversa l'esprit. Non, il ne fallait pas non plus. Elle allait se retrouver avec des heures de retenues tout ça pour la Serpentard. Elle n'en valait pas la peine. Pour se changer les idées, elle reprit l'écriture de la conclusion du travail.

Miss Granger reprit son travail. Elle allait devoir recommencer ce qu'elle venait de faire quand elle sera dans la tour des Gryffondors. Elle était complètement déconcentrée par cette vermine même si elle n'en montrait rien. Elle sentait le regard de la jeune femme passer au-dessus de son épaule pour loucher sur le devoir. Une raison de plus pour réécrire ce morceau. Il ne manquerait plus que la Serpentard mette ce qu'elle avait lu dans son propre devoir et Hermione se retrouverait accusée de tricherie. Elle s'arrêta d'écrire. Comment ça, elle était toute seule ? Oui bon d'accord, elle était parfois toute seule. Mais elle n'avait sûrement pas besoin de personne comme elle pour lui tenir compagnie. Et puis d'abord, elle avait des amis. Ce n'était pas comme si elle était anti-sociable et qu'elle faisait fuir tous ses amis. Elle étouffa un rire. Oh bien sûr, pauvre chérie, va ! C'est sûr que maintenant, grâce à toi, Serpentard est devenu la meilleure des maisons parce qu'elle va voir des pauvres personnes qui essayent de travailler tranquillement.

- C'est gentille de te montrer si... compatissante. Mais je n'ai pas besoin de toi. Tu as sûrement des trucs plus importants à faire et moi aussi, donc tu nous ferais gagner du temps si tu partais.

Elle afficha un sourire forcé sur ses lèvres. Elle la fixa quelques instants avant de se remettre à écrire sur la feuille. Il fallait qu'elle fasse attention, les gens allaient penser qu'Hermione se disputait et provoquait avec une autre élève. En tant que préfète, elle se devait de montrer l'exemple. Elle prit une inspiration pour essayer de contrôler ses pulsions meurtrières et pour tenter d'achever le plus vite possible son devoir pour s'enfuir dans un endroit plus calme et hors d'atteinte de Maddison. Ca y était, elle se calmait doucement. Bientôt elle serait totalement calme et elle pourrait affronter cette situation avec froideur et détermination. Et elle s'en sortirait merveilleusement bien. C'est ce qu'il fallait espèrer. Elle releva la tête et croisa le regard d'un autre Gryffondor. Elle voyait ce qu'il pensait. Il pensait qu'elle était entrain de sympathiser avec le premier ennemi de Gryffondor. Même si certains à côté d'eux pouvaient entendre leurs discutions, des rumeurs circuleront dans quelques minutes. Hermione reprit son travail. Elle avait d'autres et elle s'en était toujours sortit. Elle pouvait bien faire la même chose aujourd'hui.

Elle aurait peut-être des comptes à rendre avec les Gryffondors ce soir mais tant pis. Qui pouvait penser qu'elle aimait les Serpentards ? Le premier qui viendrait lui reprocher qu'elle parlait avec l'ennemi, elle lui répondrait que si il préférait qu'elle stupéfixe l'ennemi, elle le ferait la prochaine fois. Et de toute manière, elle avait le droit de discuter avec qui elle voulait. Le plus délicat sera sûrement d'en parler avec ses deux amis. Ils auront dû mal à comprendre pourquoi elle avait parlée avec Maddison. Surtout Ron, qui avait la fâcheuse habitude de faire la sourde oreille quand on lui expliquait quelque chose. Elle se faisait bien trop de soucis.
Hermione enfonça un peu trop violemment sa plume dans le papier pour faire un point. La plume transperça la feuille. Ca devenait vraiment urgent, elle devait se reprendre et trouver un peu de sérénité. Elle sortit sa baguette de sa poche et appliqua un reparus à sa feuille. Elle laissa sa baguette sur la table. Bien que cela soit une mauvaise idée, elle pourrait être encore plus tentée de lancer un sort à la Serpentard

- Mikels, va voir Justin, j’suis sûre qu’il t’aidera ! Et fiches-moi la paix tu veux ? j’suis occupée… Allez, OUST !

- Waouuah trop forte ! Faudrait que tu enseignes des trucs de ce genre à Poil de carottes… Oups, Ronald je veux dire ! Tu sais, entre nous je me suis toujours dis que vous feriez un super couple tous les deux… On sait jamais, un paysan avec une née moldue ça pourrait faire des enfants normaux ! Ou au pire des moldus..

- Au fait Granger, comment vas ton chat ? Toujours aussi feignant ? Je crois que je l’ai vu passer près des cachots hier soir… Tu sais, c’est pas prudent de laisser ton chat se promener, moi la dernière fois, Grognasse a griffer le chat de mon frère ! Et tu sais, on ne sait jamais des fois que son chat ait la rage…

- Oh mais le temps passe vite dis-moi ! Bon ben faudrait peut-être que j’y aille moi hein, Allez à plus Granger !

- Oh, au passage, si tu vois Rusard, fais-lui passer le message pour son chat, il serait dommage que Misteigne qu’elle attrape la rage déjà qu’elle a un problème de digestion depuis quelques jours…

(Hs : sujet terminé ? )

Agacante devait être le mot. Oui, Maddison l'était et elle avait l'air de s'en rendre compte. Un élève de Serpentard arriva et les interrompit. Hermione ne lui jeta même pas un coup d'oeil. Ce qui ne l'empêcha pas de tendre l'oreille pour entendre la manière dont lui parlait la jeune femme. Elle devait être difficile à supporter. Miss Granger ne se mêla pas à l'échange des deux élèves mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait. En tant que préfète, elle ne pouvait pas permettre ce genre de paroles. Bon, il fallait bien l'avouer qu'il était un peu pot de colle. Et elle n'allait sûrement pas défendre un Serpentard. Et voilà qu'elle se mettait à l'ironie ! Hermione plissa les yeux et lui jeta un regard. D'accord, elle était peut-être la meilleure élève de l'école mais elle n'allait pas se mettre à lancer des sorts compliqués alors qu'elle pouvait en faire des simples. Et puis quoi de mieux qu'un petit reparus pour remplir le trou de sa feuille. Tant pis ce que Maddison pensait, elle n'en avait rien à faire.

Et encore Ronald. Mais qu'est-ce qu'elle avait contre lui ? La Serpentard serait-elle amoureuse du dernier garçon des Weasley ? Hermione avait déjà du soucis de voir son meilleur ami sortir avec cette fille. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui trouvait. Alors, si en plus Maddison tournait autour de Ron, elle ne pourrait pas le supporter. Hermione commençait à en avoir marre de tous ces sous-entendus que lançait Maddison. C'était quoi cette histoire de couple. Elle ne s'intéressait pas à Ron. Sa main se crispa légèrement sur sa plue tandis qu'elle se remettait à écrire. En sortant cette réplique, l'élève verte et argent avait eu un air sympathique. Ce qui avait énervé encore plus la Gryffondor. Vivement qu'elle parte.

Hermione pensait qu'elle allait finir par partir de la table mais ce ne fut pas le cas. Maddison enchaîna sur son chat. Pattenrond n'aurait jamais osé s'aventurer vers les cachots. Elle ne le laissait jamais sortir de la Tour des Gryffondors quand elle sortait plus d'une heure et encore. On ne savait pas ce qu'il pourrait se passer. Un des Gryffondors avait peut-être fait sortir son chat sans le faire exprès. La prochaine fois, elle l'enfermerait dans le dortoir des filles. La Serpentard avait réussi à l'effrayer. Grognasse. Le chat obèse et aussi fénéant que Garfield. Et après, on critiquait Pattenrond. Hermione ne pouvait pas la croire. Son chat était un peu trop peureux pour se promener dans un endroit grouillant de choses bizarres même si il y a des rats à volonté dans le coin.

Ouf ! La voilà qu'elle partait. Hermione sentit le soulagement la gagnée mais elle n'en avait pas fini avec elle. Maddison lui demanda de prévenir Rusard de faire attention. C'était vraiment du n'importe quoi. Elle ne fit pas attention à elle quand la Serpentard s'éloigna de la table, laissant de nombreux élèves de maisons différentes perplexes. Tout le monde se posait des questions. La Gryffondor lâcha sa plume. Le doute l'assaillait. Il fallait qu'elle aille voir si son chat était toujours dans la Tour des Gryffondors. Elle ne pouvait pas rester là alors que Pattenrond pouvait être blessé. Elle tenta de se concentrer pour finir le devoir mais elle n'était pas là. En quelques instants, elle avait ramassée toutes ses affaires et elle sortait rapidement du de la Grande Salle.

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